La qualité de l'air intérieur, nouvelle préoccupation des établissements accueillant des jeunes enfants !

Alors que des études viennent de démontrer que de nombreux établissements scolaires sont concernés par la présence de sols pollués, un nouveau diagnostic atteste que des problèmes de qualité de l’air intérieur existent.

La QAI observée depuis plus de 15 ans

En 2001, un Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) s’est lancé dans des analyses et des études afin de mesurer l’impact sur la santé. Les résultats sont éloquents ! Ils confirment le lien entre une exposition fréquente à une qualité de l’air intérieur dégradée et l’apparition de pathologies plus ou moins graves (asthme, irritation, intoxication, cancer, etc.), notamment pour chez les jeunes enfants.
L’État a donc décidé prendre en considération ce problème sanitaire dans la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement.

Des établissements scolaires sous contrôle

Cette loi a instauré des obligations de diagnostic de la qualité de l’air intérieur (QAI) dans les établissements scolaires : au 1^er janvier 2018 pour les crèches, les écoles maternelles et les écoles primaires ; au 1^er janvier 2020 pour les collèges, les lycées et les centres de loisirs. Ce diagnostic QAI sera enfin étendu à d’autres catégories d’ERP (établissement recevant du public) en 2023.

Sur quoi porte le diagnostic QAI ?

L’objectif principal du diagnostic est d’établir le niveau de performance du renouvellement de l’air intérieur. Les dispositifs de ventilation et d’aération sont donc particulièrement contrôlés.
Cette expertise doit aboutir à la conception d’un plan d’actions destinés à améliorer la QAI.

À l’avenir, ce diagnostic devrait être accompagné d’analyses périodiques de l’air (tous les sept ans ou tous les deux ans si la QAI est mauvaise).
On évoque également la possibilité de déployer des actions de sensibilisation auprès des différents acteurs en matière de nocivité des matériaux de construction.