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Méthode de calcul et simplification : la refonte du DPE prend forme


Date de publication : 16/03/2018

Répondre aux enjeux de fiabilisation des résultats : voilà l’objectif de réforme annoncée du DPE (Diagnostic de performance).

Les interventions de la directrice du cabinet de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, et du sous-directeur de la DHUP (Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages) lors du salon EnerJ-meeting ont permis d’en savoir plus sur le projet.

La méthode de calcul en question

L’un des principaux griefs reprochés aux DPE est leur manque de fiabilité. Des diagnostics réalisés sur un même bien mais effectués par plusieurs diagnostiqueurs peuvent conduire à des résultats différents, notamment en matière de classe énergétique (étiquette Energie).

Ces différences peuvent s’expliquer par la méthode retenue (sur facture ou conventionnelle), mais aussi par le manque d’homogénéité des logiciels de modélisation. Une députée a même récemment interpellé le ministre de la Cohésion des territoires en vue de laisser le choix de la méthode de calcul la plus avantageuse aux prescripteurs (propriétaires, bailleurs, etc.).

Pour éteindre la polémique, le sous-directeur de la DHUP vient d’annoncer que la méthode de calcul va être repensée dans le cadre de la refonte du DPE annoncée pour la fin de l’année.

Une expertise plus pertinente

Les diagnostiqueurs immobiliers devront également rédiger des recommandations plus fiables en matière de conseils en économie d’énergie qui accompagnent le DPE avec, à la clé, un « Passeport Travaux » obligatoire pour les logements les plus énergivores.

Cette fiabilisation du DPE pourra permettre la mise en place d’un système de bonus/malus impactant les propriétaires et les bailleurs en fonction de la classe énergétique de leur bien immobilier (voir notre article sur le sujet).


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