Tout savoir sur les équipements de protection respiratoire pour les chantiers de désamiantage

Les chantiers en présence d’amiante nécessitent la mise en place de protection individuelle et collective. Il s’agit de réduire au maximum l’exposition aux risques des ouvriers et la dispersion de fibres cancérogènes. Parmi ces protections, les équipements respiratoires s’avèrent indispensables.

Quels sont les différents modes de fonctionnement des équipements de protection respiratoire ?

Les EPI (équipements de protection individuelle) préconisés lors d’un chantier amiante comprennent notamment des appareils de protection respiratoire : demi-masque, masque, cagoule, casque, combinaison, écran facial, etc.). On distingue deux catégories de protection respiratoire : les appareils filtrants et les appareils isolants alimentés en air ou en oxygène. Dans chaque catégorie, plusieurs niveaux de performance sont disponibles afin de s’adapter aux risques. Ainsi, pour les premiers, les filtres sont rangés en trois classes (P1 à P3) de la moins performante à la plus performante. Pour les appareils isolants, la source d’approvisionnement peut être autonome, manuelle ou à l’air libre depuis une zone d’air non contaminée.

Comment sélectionner l’appareil en fonction des risques ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte pour utiliser l’équipement de protection respiratoire adapté à ses besoins : la teneur en oxygène du milieu (appareil isolant ou non), performances de filtration, etc. L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) a publié un guide complet permettant de comprendre quel dispositif employé en fonction du contexte de l’intervention et de la VLEP (valeur limite d’exposition professionnelle).