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La DGS étudie la possibilité d’abaisser le seuil de concentration en fibres d’amiante


Date de publication : 30/09/2019

La piste, déjà préconisée en 2014 par le HCSP (Haut conseil de la santé publique), fait l’objet d’un appel d’offres destiné à en évaluer les impacts.

Une réglementation à adapter aux nouveaux enjeux

Pour que des travaux de désamiantage soient obligatoires, le niveau d’empoussièrement d’un local doit atteindre ou dépasser cinq fibres d’amiante par litre d’air. Ce seuil correspond à la concentration moyenne mesurée en milieu urbain dans les années 1970. En mai 2014, le HCSP recommandait d’abaisser ce seuil à deux fibres d’amiante par litre d’air à compter du 1er janvier 2020. Il s’agissait de renforcer la prévention des risques d’exposition à une pollution de l’air intérieur par l’amiante. Néanmoins, le HCSP préconisait des évolutions réglementaires et normatives avant de mettre en place cette mesure.

Un contexte idéal pour revoir le seuil de déclenchement des travaux de désamiantage ?

Les dernières modifications réglementaires semblent avoir construit un cadre favorable à l’application des recommandations du HCSP. C’est en tous cas ce qu’estime la DGS (Direction générale de la Santé) qui vient de lancer un appel d’offres afin d’étudier l’impact sanitaire et économique d’un abaissement du seuil de déclenchement des travaux de désamiantage. Si la date du 1er janvier 2020 semble quelque peu imminente, on peut tout de même s’attendre, dans un avenir proche, à des mesures plus contraignantes en matière d’éradication (retrait des MPCA) ou de prévention (encapsulage des MPCA) du risque amiante.


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