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LA MÉRULE MENACE L’OUEST DE LA FRANCE


Date de publication : 01/02/2018

La loi Alur, votée en mars 2014, avait pointé les risques de propagation de la mérule, un champignon lignivore qui s’attaque aux matériaux en bois des constructions. La vigilance mise en place depuis conduit à revoir les dangers à la hausse dans certaines régions de France.

Bretagne et Normandie au cœur des préoccupations

De plus en plus de maisons des départements bretons et normands (Calvados, Finistère, Côtes-d’Armor, Morbihan, etc.) sont touchées par la (ou le) mérule. Ce champignon se développe dans les espaces confinées, humides et à l’abri de la lumière. Son expansion est donc d’abord difficile à repérer car il évolue généralement dans les zones inaccessibles et non visibles des bâtiments, si bien qu’une fois qu’il est repéré, les dégâts causés sont déjà considérables. Des cas de maisons infestées en Bretagne ou en Normandie sont désormais très fréquemment signalés ce qui semble indiquer que la propagation s’accélère.

Quels moyens pour lutter contre l’expansion du fléau ?

La loi Alur avait prévu d’instaurer un système de vigilance fonctionnant sur le même principe que celui mis en place pour les termites. Les communes menacées ou infestées doivent en alerter leur préfecture qui peut ensuite prendre un arrêté de signalement de la présence ou d’un risque de présence de la mérule. Une cartographie peut ensuite être constituée afin de contrôler l’évolution géographique du champignon, avec l’objectif de renforcer la surveillance. Celle-ci passe en partie par la réalisation d’un diagnostic appelé État parasitaire (comme pour les termites) qui est même obligatoire dans le cadre de la mise en vente d’un bien immobilier situé dans une commune signalée par un arrêté préfectoral.


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