Diagnostic immobilier à Nantes : Pourquoi la mention du potentiel radon est-il plus important en Bretagne, en Normandie et en Loire-Atlantique ?

Il y a quelques mois, nous évoquions le report à début 2018 de l’intégration de l’information sur le radon dans l’ERNMT. Comme nous le rappelions à cette occasion, la Bretagne et une partie de l’Ouest de la France sont particulièrement concernées par ce risque, ce que confirme une récente étude.

La Bretagne : terre de radon !

Le Massif armoricain qui s’étend sur toute la Bretagne mais aussi sur le sud de la Normandie et sur la Loire-Atlantique est composé majoritairement de roches granitiques et volcaniques.

Ce territoire se révèle particulièrement propice aux émissions de radon. Une étude suisse publiée dans la revue scientifique Environmental Health Perspectives précise même que la Bretagne fait partie des zones du globe parmi les plus riches en radon, avec d’autres régions de Nouvelle-Zélande, d’Australie et de Suisse.

Des risques sanitaires réels mais relatifs !

L’étude va seulement plus loin en conduisant une véritable enquête pour rechercher des corrélations entre l’apparition de maladies et l’exposition au radon. Elle révèle que ce gaz radioactif augmenterait les risques de contraction de cancers (poumon, peau, système nerveux chez l’enfant) mais aussi de la leucémie.
Cette corrélation ne doit pas non plus inciter à la psychose envers le radon breton.
En effet, le facteur aggravant n’est pas de nature à faire du sous-sol breton un enjeu sanitaire majeur et les cas de maladies graves restent, certes, bien réels mais marginaux.

L’intégration du potentiel radon des sols dans l’État des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) permettra donc bien d’améliorer l’information des acquéreurs ou des locataires sur les conditions sanitaires et environnementales du logement et les cabinets de diagnostic immobilier à Nantes et dans l’Ouest de la France devront tout particulièrement prendre en compte cette nouvelle obligation.